Le radar géophysique est un équipement de détection capable de repérer une conduite quelle que soit sa nature (conductrice ou non) et même si le réseau ne possède aucune émergence à proximité de la zone d’étude.
En effet, les principes physiques de détection par le radar sont différents de ceux utilisés dans la détection de champs électromagnétiques.
Un radar se compose d’une antenne émettrice-réceptrice d’ondes électromagnétiques, d’une unité de traitement du signal et de visualisation, d’un support généralement constitué d’un chariot à roues et d’un odomètre fixé sur une des roues.
L’appareil émet dans le sol des ondes électromagnétiques brèves qui sont réfléchies sur les interfaces entre milieux de constantes diélectriques différentes.
Ce signal est enregistré en fonction du temps nécessaire au retour (ce qui permet de calculer la distance de ce matériau ou matériel par rapport à la surface). Les échos sont enregistrés et visualisés sur des courbes abscisses/temps de réponse de l’onde réfléchie. Chaque maximum de l’hyperbole ainsi décrite caractérise l’axe d’un réseau enterré.
Les ondes émises peuvent être continues, modulées ou impulsionnelles. Les fréquences des antennes utilisées (le plus souvent entre 200MHz et 700MHz) dépendent du compromis souhaité entre la résolution et la profondeur d’investigation. Pendant que l’antenne du géo-radar parcourt la surface d’auscultation, on visualise une “image” en coupe continue des conditions de variation de densité des matériaux.
Cette technique permet de localiser les canalisations de tous matériaux. Deux facteurs régissent la bonne visualisation : la résolution et la pénétration, qui sont interdépendants et inversement proportionnels.
Cette méthode repose sur le principe que tous champ électromagnétique (champ primaire) se diffusant dans un milieu plus ou moins conducteur génère un courant induit (courant de Foucault) qui génère à son tour un champ électromagnétique (champ secondaire). Les courants et champs induits sont d’autant plus forts que le milieu est conducteur. La profondeur de pénétration du milieu est fonction de la fréquence des champs et de la résistivité.
Un générateur de courant induit une fréquence dans le conducteur Ferro magnétique du réseau à repérer, tandis qu’un opérateur utilise le récepteur localisant précisément la position et la profondeur du réseau. Il existe plusieurs possibilités pour appliquer le signal :
Le mode induction via le générateur :
Sans contact avec le réseau, l’émetteur posé sur la surface du sol induit un champ sur un réseau conducteur enterré à proximité par l’intermédiaire d’une bobine (intégrée ou extérieure). Cette technique permet de détecter et localiser toute canalisation métallique mais aussi toute masse présente à proximité.
Le mode induction via une pince à champ magnétique :
Cette variante consiste à induire un champ grâce à une pince qui enserre le réseau, cette technique réduit les risques de confusion.
La radiodétection permet très rapidement de localiser tous types de réseaux ferro-magnétique, cependant il convient d’utiliser le géoradar pour affiner la localisation de la profondeur des réseaux et pour détecter les réseaux qui ne sont pas ferro-magnétique.
Le mode induction par branchement direct :
Cela consiste à brancher directement le générateur sur le câble à détecter ou par l’intermédiaire d’une aiguille conductrice de courant qui est introduite dans le fourreau à repérer. Cette méthode permet d’améliorer la précision de la détection.
La détection des réseaux a diverses applications :
La localisation des réseaux sensibles (gaz, électricité, chauffage urbain) dans le cadre des investigations complémentaires, obligatoires depuis 2012.
La localisation de la fibre optique afin de diminuer les risque de coupure lors de travaux (sites urbains ou autoroutiers).
Localisation de tous type de réseaux enterrés, pour l’étude de faisabilité d’un projet.
La réalisation de plans de récolement en classe A conformément au nouveau décret (Cf. Onglet Texte de loi).
La détection de cavités ou d’ouvrages enterrés.
Contrôle non-destructif sur les épaisseurs d’enrobé.
La détermination des dimensions de longrines en béton, ou dallage ferraillé.
Afin de compléter son expertise dans la détection et le repérage des réseaux enterrés, Neoconcept VRD dispose de caméras spécifiques pour réaliser des inspections caméras sur les réseaux d’accès difficiles.
La TUBICAM® XL est un système d’inspection vidéo de cuves et de canalisations de diamètre jusqu’à 300 mm. Elle comprend une caméra cylindrique étanche de 50 mm de diamètre, avec une couronne de 21 LEDs blanches autour de l’objectif, un câble semi-rigide de 120M de longueur sur dévidoir à roulette et une mallette dans laquelle se trouve une batterie d’alimentation autonome.
La caméra Ø 50 mm bénéficie de la technologie fil d’eau qui assure à l’opérateur la visualisation de l’image toujours à l’horizontale.
Les vidéos sont enregistrées sur clé USB, un rapport contenant les vidéos est réalisé par le technicien à la fin du chantier.
Afin de réaliser le géoréférencement des réseaux détectés, Neoconcept VRD utilise plus particulièrement des stations totale de type LEICA TS06
Les points ainsi relevés sont ensuite importés, et dessinés sur plan Autocad.
Le traçage des réseaux est ensuite vérifié par la cohérence du terrain (repère par rapport aux points « durs ») et validé par au moins deux personnes différentes présentes sur le chantier avant transmission définitive des plans.
Ce géoréférencement permet de connaitre la position exacte des réseaux, même si le terrain naturel évolue lors de futurs travaux d’aménagement.
1. Relevés topographiques de tous types d’ouvrages (voiries, façades, assainissements visitables)
2. Réalisation de plan de corps de rue simplifié (PCRS)
3. Implantation d’ouvrage
4. Réalisation de plan de récolement
5. Relevé d’intérieur et d’extérieur pour modélisation 3D
1. Inventaire géoréférencé des différents supports (mâts, câbles aériens divers, armoires, feux tricolores…)
2. Réalisation de maquette 3D
3. Intégration de toutes données sur tous formats